Febev

Bonjour,

Ci-dessous et en annexe le communiqué de presse de la FEBEV et CHEVIDECO. Il est également téléchargeable sur notre site: http://www.febev.be/persinfo.cfm

Le secteur rejette les allégations formulées dans la campagne de Gaia sur la viande chevaline

Bruxelles, le 29 juillet 2013 – La Febev, la Fédération Belge de la Viande, et Chevideco, le leader du marché belge de la viande chevaline, rejettent avec force les allégations que Gaia formule aujourd’hui dans un communiqué de presse sur le bien-être des chevaux destinés à la consommation en Belgique. « Comme arguments principaux, Gaia avance le manque de traçabilité et l’absence d’étourdissement lors de l’abattage, » explique Thierry Smagghe, administrateur délégué de la Febev. « Ces deux allégations sont tout à fait inexactes. »

Le secteur est vivement surpris par les images que Gaia a publiées sur son site internet. « Nous y voyons notamment des chevaux dans des situations où ils sont testés en vue de leur utilisation en tant que chevaux de trait, et donc pas au moment où ils sont acheminés vers l’abattoir. Ces images montrent certes des situations intolérables, contre lesquelles notre secteur lutte depuis des années. Nous réprouvons toute forme de violence vis-à-vis des chevaux, » poursuit Thierry Smagghe. « Le secteur a déployé des efforts substantiels ces dernières années pour garantir la traçabilité et la qualité de la viande chevaline et améliorer le bien-être des animaux. Gaia a choisi de faire passer quelques excès pour des méthodes de travail usuelles. Ceci est inacceptable pour notre secteur professionnel. »

Chevideco, leader du marché belge et cible des accusations de Gaia, a ainsi lancé dès 2011 un cahier des charges fixant notamment des conditions de bien-être des chevaux durant leur transport et leur abattage. Chevideco impose celui-ci à ses fournisseurs belges et étrangers. « Nous avons été les premiers à le faire en Belgique, et nous pouvons affirmer que le secteur chevalin belge joue un rôle de pionnier en la matière, » déclare Olivier Kemseke, CEO de Chevideco. « Nous sommes peinés de voir que Gaia nous attaque dans son communiqué de presse, qui contient des contrevérités manifestes. »

Les abattages se font dans des conditions très humaines

Gaia affirme par exemple que Chevideco abat des chevaux d’une manière inacceptable. « Chez nous, les chevaux, comme d’ailleurs la quasi-totalité des animaux destinés à la consommation, sont abattus à l’aide d’un pistolet d’abattage, » précise Olivier Kemseke. « À ce jour, c’est encore considéré comme la méthode d’abattage la plus humaine par l’American Veterinary Medical Association. »

Chevideco collabore avec Vinçotte pour le contrôle des conditions de son cahier des charges. « Les fournisseurs qui ne s’y conforment pas ont déjà été écartés. »

Traçabilité grâce à un ‘passeport’ et à une puce

Gaia prétend par ailleurs que, contrairement à la viande bovine, la traçabilité de la viande chevaline se limite à l’abattoir. Cela est également inexact. « Chaque cheval dispose d’une puce et d’un passeport propres qui reprennent tous les traitements médicaux dispensés à l’animal,» ajoute Thierry Smagghe. Il s’agit d’une directive européenne qui est contrôlée tant par l’État membre que par les autorités européennes.

« Ces dernières années, le secteur a consenti des efforts substantiels pour cartographier et contrôler l’ensemble de la chaîne alimentaire de la viande chevaline. Nous sommes capables de déterminer la provenance de chaque kilo de viande. De quel animal la viande provient-elle ? Qui a fourni le cheval ? Des questions auxquelles nous pouvons répondre en quelques secondes grâce à notre système informatique de pointe. Nous déplorons dès lors que Gaia choisisse de présenter les abus de quelques-uns comme des pratiques courantes. »